Je dis "NON"

Non au cyberharcèlement

Publié le samedi 12 février 2022 15:13 - Mis à jour le samedi 12 février 2022 15:13
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En cas de cyber-harcèlement, vous pouvez contacter le 3018 par téléphone ou télécharger l'application 3018, gérés par l’association E-Enfance. Au-delà de l’écoute et du conseil pour le prise en charge des victimes, vous pouvez signaler les situations

NOUVEAU : Lancement de l'application 3018

Un nouveau point d'entrée pour signaler toute situation de cyberharcèlement et prise en charge rapide !
Tchat, questionnaire, fiches pratiques et possibilité de stockage des preuves
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Réagir pour lutter contre un problème de cyber-harcèlement avéré

Comme pour le harcèlement, briser le silence est le 1er pas vers la résolution du problème.

Être attentif aux changements de comportement des élèves : le cyber-harcèlement se pratique à l’abri du regard des adultes, mais certains signes peuvent vous aider à repérer le cyber-harcèlement.

  • Chez la victime : Anxiété, crainte , faible estime de soi, commentaires négatifs, plaintes récurrentes, baisse d’intérêt pour les activités, troubles du sommeil, fatigue, retards / oubli de matériel, baisse des résultats scolaires, absences, menaces (se faire du mal ou faire mal aux autres), isolement du groupe /repli sur soi.
  • Chez les auteurs et participants : attitude agressive / provocante et vision positive de ce type de comportement, faible empathie, cercle d’amis agressifs ou qui participent au harcèlement, ne reconnaît pas l’impact de ses actes, utilisation de nombreux comptes en ligne.
  1. Écouter la victime et les témoins : apporter un soutien pour éviter que la victime ne culpabilise. Lui conseiller d’éviter de répondre aux messages blessants et de bloquer tout contact avec ses harceleurs.
  2. Évaluer la situation : demander à la victime et aux témoins de présenter clairement les faits.
  3. Rassembler les éléments concrets : enregistrer et imprimer les éléments concrets constitutifs du harcèlement (captures d’écrans des messages injurieux, photos, sms, emails…).
  4. Signaler le contenu : la plupart des sites utilisés par les jeunes proposent des options de signalement des individus malveillants ou des contenus inappropriés. Si le contenu n’est pas rapidement supprimé par le site, contactez le numéro vert national Net Ecoute 3018 / educnat@netecoute.fr pour accélérer la procédure.
  5. Identifier les acteurs : si l’identité du harceleur n’est pas clairement visible dans les messages, un dépôt de plainte peut être conseillé.
  6. Informer l’équipe éducative : rassembler les informations disponibles sur les élèves concernés et protéger la victime.
  7. Entamer le dialogue avec la/les personnes éditrices : demander au(x) auteur(s) de retirer le contenu et de présenter des excuses auprès de la victime si cela se passe au sein de l’établissement.
  8. Prévenir les parents : à ce stade il est impératif d’engager la responsabilité des représentants légaux de l’élève victime comme ceux du ou des élèves auteurs.
  9. Réunir une commission éducative et prononcer des mesures éducatives : rassembler les parties prenantes pour résoudre la situation au sein de l’établissement, prendre éventuellement les mesures éducatives appropriées et organiser des interventions pédagogiques à destination des élèves et des parents en sollicitant l’association e-Enfance.
  10. Engager éventuellement une procédure disciplinaire : seuls les représentants légaux de la victime peuvent aussi entamer des démarches de nature judiciaire afin d’identifier le harceleur et/ou de voir engager des poursuites pénales.

Bien que le cyber-harcèlement ne soit pas une infraction réprimée en tant que telle par la loi française, l’auteur d’actes accomplis à cette fin est susceptible de voir sa responsabilité engagée sur le fondement du Droit civil, du Droit de la presse ou du Code pénal.
Par exemple :

  • Une injure ou une diffamation publique peut être punie d’une amende de 12.000€ (art. 32 de la Loi du 29 juillet 1881).
  • Pour le droit à l’image, la peine maximum encourue est d’un an de prison et de 45.000 € d’amende (art. 226-1, 226-2 du Code pénal).
  • L’usurpation d’identité peut être punie d’un an d’emprisonnement et de 15.000€ d’amende (art. 226-4-1 du Code pénal).
  • La diffusion de contenu à caractère pornographique d’un mineur est passible de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000€ d’amende.

 

Non au cyberharcelement

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